Lorsque Mizuno avait présenté sa Wave Prophecy en collaboration avec Sorayama, nous savions qu’il y aurait 3 vagues (:-)), et seulement 3.
A l’origine, la Wave Prophecy était une chaussure dessinée par Mizuno pour les coureurs de longue distance.
La construction de sa semelle en vague (wave, en anglais) garantit non seulement une absorption des chocs idéals pour les coureurs lourds, mais aussi un confort inégalable pour le port quotidien, chez soi, au bureau, partout.
En janvier 2021, Mizuno faisait grand bruit en présentant au monde la Wave Prophecy X en collaboration avec le dessinateur japonais Hajime Sorayama.
La première vague
Illustrateur ultra-influent dès les années 80, ses dessins sont reconnaissables entre mille. Son style rétro-futuriste, qui mêle sur un mode hyperréaliste un érotisme mesuré et un amour immodéré de la technologie, fait partie intégrante de l’imagerie des années 80. Ses posters, mettant en scène des cyborgs humanoïdes en chrome rutilant, aux formes galbées, ont orné les murs de nombre d’adolescents.
Hajime Sorayama aime tellement l’argenté qu’il en porte de la tête aux pieds.
En 2019, déjà, il avait participé à la direction artistique de la précollection Dior Homme automne-hiver. L’illustration qu’il avait réalisée pour l’occasion, contenait déjà tous les codes de l’artiste : le mélange passé-futur, avec un tyrannosaurus rex robotique, du chrome pour le dinosaure et le logo Dior dans lesquels semblent se refléter une étendue désertique de l’Utah ou de l’Arizona, et des fleurs de cerisier sakura pour rappeler son japon natal.
Contrairement à certaines collaborations artistiques dans le prêt-à-porter, dont on peut soupçonner que l’artiste qui la “signe” l’a en fait découverte en même temps que le public, le tout premier modèle de Wave Prophecy X SORAYAMA portait incontestablement la griffe du natif d’Imabari.
Le maître et sa création.
L’aspect ultrabrillant du talon, semblable aux reflets du moteur qu’une Harley-Davidson, ne laisse aucun doute sur l’ascendance artistique du modèle.
Ce chrome donne à la basket un aspect rétro-futuriste : elle est moins une tentative de dessiner la chaussure du futur, qu’un clin d'œil tendre au futurisme des années 70, qui nous imaginait en 2030 portant costumes en lycra colorés avec inserts chromés. Le futur tel qu’on le concevait dans le passé.
Du côté des designers d’Asics, on n’avait pas chômé non plus. La Wave Prophecy habituelle est un modèle de sport résolument running.
La Mizuno Prophecy 8
Sa construction, ses coloris, ses matières ne laissent aucun doute sur son but : c’est un outil pour courir mieux, plus longtemps, plus vite.
La Mizuno Prophecy X SORAYAMA, elle, s’embourgeoise quelque peu : son chaussant est plus fin, plus près du pied, moins rembourré. Le matériau de l’empeigne, élastique et diaphane, maintient plus discrètement. Les lacets transparents rappellent les céphalopodes. La languette est dite à soufflet, c’est-à-dire qu’elle fusionne avec le reste de la chaussure, en y étant attachée non seulement par sa base mais par ses côtés. Les Mizuno Prophecy X SORAYAMA s’enfilent donc comme une chaussette et se vivent comme une seconde peau.
Vous pouviez déjà trouver cette série très limitée chez Lothaire et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elles étaient parties à la vitesse d’un sprinteur.
La deuxième vague
Quelques mois plus tard, encore chez Lothaire, nous vous présentions la deuxième vague des Mizuno Prophecy X SORAYAMA.
Ce modèle rare est devenu la bête noire des collectionneurs.
Là encore, le chrome était très présent, mais avec des reflets noirs carbone, rappelant la technique de l’anodisation ou du dépôt de vapeur, bien connue en design industriel pour donner au métal une couleur qui dure.
Ce noir brillant faisait clairement référence au ruthénium, utilisée en bijouterie ou dans la mode pour donner à l’argent de profonds reflets noir pétrole, comme sur ce bracelet le gramme ou cette paire de baskets Valentino, à retrouver chez Lothaire.
La troisième et dernière vague
Aujourd’hui, Lothaire est fier de vous présenter la troisième vague. Et oui, ce sera la dernière. Il ne faudra donc pas laisser passer sa chance car une fois qu’il n’y en aura plus, il n’y en aura plus.
La Mizuno Prophecy X SORAYAMA Gold, un modèle qui vaut son pesant d’or.
Après le chrome et le ruthénium, la collection ne pouvait se finir en apogée qu’avec le plus apprécié des métaux : l’or.
C’est un coloris que l’on retrouve régulièrement dans le prêt à porter et encore davantage dans les accessoires mais il est étonnamment peu utilisé dans les chaussures pour homme.
C’est sans doute parce que le doré est une nuance complexe à utiliser, non seulement d’un point de vue purement technique, puisqu’elle nécessite l’utilisation de matières brillantes ou même miroitées, mais aussi et surtout parce qu’elle est difficile à calibrer : trop jaune, le doré fait toc. Trop blanc, il est indistinguable de l’argenté.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que les designers de chez Mizuno ont parfaitement réussi cet équilibre, avec des inserts qui, selon la lumière, affiche un doré franc, ou un coloris or blanc plus délicat, plus proche d’un champagne.
La partie haute de la chaussure est toujours translucide, flanquée du logo RunBird doré.
La semelle externe adopte une texture opaque, presque lactée. Associée au blanc cassé de l’empeigne, proche de l’ivoire, elle donne à la chaussure un aspect précieux, presque luxe, et rappelle le chryséléphantin, cette technique sculpturale qui associait or et ivoire.
Découvrez ce modèle unique, et nos autres modèles Mizuno, chez Lothaire.
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